Degrés d'oxydation et chimie rédox |
La chimie des éléments
est largement gouvernée par la formation d'ions. Les métaux de transition étant dans leur grande majorité très électropositifs (l'électronégativité n'excède pas 2,5, cas de l'or), ils forment facilement des complexes. Leur caractéristique la plus importante est la gamme étendue de leur degré d'oxydation.
A l'exception de
, les éléments extrêmes de chaque période du bloc
n'ont qu'un seul degré d'oxydation différent de zéro.
(seulement)
(seul DO du zinc)
Tous les autres éléments de la période peuvent avoir au moins 2 degrés d'oxydations.
Le cuivre entre dans la composition d'un grand nombre de sels au degré d'oxydation II ou I, par exemple :
ou
.
En raison de la structure électronique des éléments
, le degré d'oxydation le plus répandu est +2, car il correspond à l'extraction des deux électrons
de la couche externe.
Les éléments du centre du bloc
ont fréquemment des degrés d'oxydation plus élevés.
Le ruthénium donne 9 degrés d'oxydation :
Du fait de ces nombreux degrés d'oxydation stables, les éléments
possèdent donc une chimie rédox très riche. Les degrés d'oxydation inférieurs donnent un caractère réducteur à l'espèce considérée, tandis que les degrés d'oxydation supérieurs donnent un caractère oxydant. Le vanadium, le chrome et le manganèse sont les espèces dont la chimie rédox est la plus intéressante. En effet, de nombreuses réactions utilisées en chimie analytique font intervenir ces ions.
Figure 9. Un alcootest
L'alcool (
) est absorbé par le sang puis libéré dans l'air par la respiration. Au cours d'un alcootest, l'air est expiré dans un sac en plastique : l'alcool qu'il contient transforme le dichromate de potassium (
), jaune, en
, qui est de couleur verte. L'alcool (l'éthanol) est oxydé en acide acétique
suivant le bilan :
La quantité d'alcool présente dans l'air expiré est directement proportionnelle à la diminution de la concentration de
.