Les deux premières lois de Mendel
Complément : Les deux premières lois de Mendel
Prenons comme exemple l'expérience que G. Mendel a menée avec le couple de caractères alternatifs : plante à tiges longues (200 cm en moyenne) et plante à tiges courtes (30 cm en moyenne).

Conclusions :
- en F1, les plantes ont toutes le même caractère : celui de l'un des parents. 
- en F2, on ne voit pas de caractère intermédiaire. Les deux caractères parentaux réapparaissent selon les proportions 3:1 
1ère loi de Mendel :
Le caractère étudié est déterminé par une paire d'allèles qui, durant le formation des gamètes, se séparent (ségrègent). Il y a ségrégation méiotique des allèles.
2ème loi de Mendel :
Les plantes F1 étant toutes grandes : le caractère grand est dominant sur le caractère petit qui est appelé récessif.
Les résultats du croisement test et des autofécondations des plantes F2 confirment ces conclusions.
Résultat du croisement test : plantes F1 : L l, croisée avec des plantes à tiges courtes : l l.
| tous les gamètes produit par une plante à tiges courtes contiennent l'allèle I | ||
| 1/2 des gamètes de F1 contiennent l'allèle L | 1/2 de plantes à tiges longues : LI | Descendance | 
| 1/2 des gamètes de F1 contiennent l'allèle I | 1/2 de plantes à tiges longues : II | 

Résultats des autofécondations des plantes F2 obtenues en croisant les plantes F1 entre elles
- 1/3 des plantes F2 à tiges longues donnent 100 % de plantes à tiges longues. 
- 2/3 des plantes F2 à tiges longues donnent une F3 composée de 3/4 de plantes à tiges longues et 1/4 de plantes à tiges courtes. 
- toutes les plantes F2 à tiges courtes donnent 100 % de plantes à tiges courtes. 
Exemple : Application
Comment opérer pour déterminer si un caractère est dû à un seul gène avec une relation de dominance/récessivité ?
Réponse
Mode opératoire par déterminer si un caractère est dû à un seul gène avec une relation de dominance/récessivité.
- choisir des lignées pures ne différant que par le caractère étudié. 
- croiser ces lignées entre elles. 
- laisser les individus s'autoféconder ou les croiser entre eux. 
si en on n'observe qu'un seul phénotype identique à celui de l'un des parents, ce phénotype est dominant sur l'autre phénotype parental.
si en F2 on obtient 3/4 d'individus de phénotype dominant et 1/4 de phénotype récessif, le caractère étudié est déterminé par un seul gène existant sous deux formes alléliques : un allèle dominant et un allèle récessif.