Les thalles

Algues procaryotes, cyanophycées ou cyanobactéries, comme le Nostoc, le thalle est constitué de files de cellules associées en chapelet. (photo MPA)

La spiruline est une cyanophycée au thalle filamenteux enroulé en spirale. (photo MPA)

Chez les algues eucaryotes, le thalle le plus simple est constitué par une seule cellule. C'est le cas par exemple des navicules qui sont entourés par une coque siliceuse. (photo MPA)

Chez le volvox, les cellules se regroupent en petites colonies sphériques. Les cellules du centre dépourvues de flagelle ont un rôle plus particulièrement dédié à la photosynthèse alors que les cellules de la périphérie pourvues de flagelles assurent la mobilité de la colonie. Ce type de structure est intermédiaire entre le stade unicellulaire et l'organisation pluricellulaire. (photo MPA)

Les thalles filamenteux sont constitués de files de cellules, comme on le voit ici pour la spirogyre (caractérisée par des chloroplastes spiralés). (photo MPA)

Le thalle tubulaire de l'entéromorphe est constitué de filaments accolés les uns aux autres pour former un tube. (photo AV)

De le même façon, le thalle foliacé de la laitue de mer est constitué de filaments accolés formant une lame constituée d'une double assise cellulaire. (photo AV)

Chez le Batrachospermum, le thalle est à cladome uniaxial. Il est constitué d'un axe principal composé d'une seule file de cellules. Des pleuridies disposées en verticilles se ramifient à partir de l'axe principal. Certaines pleuridies viennent recouvrir l'axe principal, on parle alors de "filaments corticants". L'ensemble axe principal et pleuridies constituent le cladome primaire à partir duquel peuvent prendre naissance par ramification des cladomes secondaires. (photo MPA)

La croissance de l'axe principal est indéfinie et est assurée par une grosse cellule apicale. Les pleuridies sont à croissance définie ou limitée. (photo MPA)

Chez le Polysiphonia, les pleuridies sont venues se coller à l'axe principal pour former une structure pluricellulaire intégrée plus complexe, le manchon corticant. (photo MPA)

Ce processus est à l'origine des thalles à cladome cylindriques tel que l'on peut les observer chez Codium tomentosum. (photo MPA)

Chez les espèces du genre Fucus, les thalles à cladomes se sont bilatéralisés. En outre, chez Fucus vesiculosus, on peut observer la présence de renflements gorgés d'air sur le thalle : les flotteurs. (photo MPA)

Chez les Laminaires, le thalle à cladome est fortement bilatéralisé pour former une lame foliacée, terminée par le stipe, ancré aux rochers grâce au crampon. (photo MPA)

Le thalle, chez certaines espèces très évoluées, est très complexe. Le thalle des sargasses par exemple rappelle la structure que l'on peut observer chez certaines plantes terrestres. (photo MPA)