Les gymnospermes - Morphologie du cormus
Chez la plupart des espèces de conifères, le sporophyte est arborescent. Il peut atteindre des tailles impressionnantes de plusieurs dizaines de mètres comme c'est le cas chez le seqoïa. La grande taille est associée à une longévité de plusieurs centaines d'années.
Les conifères sont souvent groupés pour former de grandes forêts.
Le sporophyte comprend des organes vrais : tiges, racines, fleurs et feuilles réduites à des écailles imbriquées les unes aux autres comme chez le seqoïadendron...
...plus large et disposées de manière spiralée sur la tige comme chez l'araucaria...
...d'aiguilles disposées dans un plan comme chez le sapin...
...ou encore de fines et longues aiguilles disposées de manière spiralée à l'extrémité de courts rameaux, comme chez le cèdre.
La plupart des espèces de conifères sont à feuilles persistantes. Néanmoins, certaines espèces comme le mélèze perdent toutes leurs aiguilles en automne.
La coupe transversale dans une aiguille de pin montre qu'elle est constituée de tissus différenciés : un épiderme protecteur en périphérie, du sclérenchyme, un parenchyme palissadique chlorophyllien assimilateur, un parenchyme médullaire et des tissus conducteurs de sève : phloème et xylème.
Pour assurer les échanges gazeux, l'épiderme est muni de stomates. La cuticule protège et imperméabilise la surface des aiguilles.
La croissance en épaisseur des tiges est assurée par un cambium ou "méristème secondaire". Son activité épouse le rythme des saisons. Au sein des files radiales de cellules de xylème secondaire, on trouve des canaux secréteurs.
Le xylème des gymnospermes est caractérisé par la présence d'aréoles qui permettent les échanges de sève avec les autres tissus. On parle alors de trachéides aréolées.