Utilisation de la loi de vitesse sous sa forme différentielle pour des réactions opposées d'ordre 1
Exemple 1 : Utilisation des vitesses initiales
On étudie la réaction équilibrée \(\mathbf{\textrm A ^\rightarrow_\leftarrow \textrm B}\) en faisant deux séries de trois expériences.
Première série d'expériences avec une concentration initiale en \(\textrm B\) nulle \(C_{\textrm B,0} = 0\).
La seconde avec une concentration initiale en \(\textrm A\) nulle \(C_{\textrm A,0} = 0\).
On ne mesure que la variation de concentration en \(\textrm A\).
Deuxième série d'expériences
Bien que la première série d'expérience ait permis de valider le modèle et de déterminer les coefficients de vitesse, nous traiteront de manière similaire la deuxième série d'expériences afin de voir s'ils confirment les résultats obtenus.
Remarque :
Dans cet exemple, on a utilisé des données calculées avec au moins trois chiffres significatifs, les résultats obtenus sont en parfait accord. En pratique, les mesures expérimentales sont difficile et il est exceptionnel que l'on puisse atteindre une telle précision. Une déviation de l'ordre de 5 à 10% n'est pas rare, et il ne faudra pas conclure trop vite au rejet du modèle cinétique dans de telles situations.
Exemple 2: Utilisation des vitesses au cours du temps.
On utilise ici les résultats d'une seule expérience au cours de laquelle on détermine, à différents instants, la valeur de la vitesse et de la concentration d'un ou des deux réactifs. Considérons par exemple une expérience réalisée avec \(C_{\textrm A,0} = \textrm{0,15 mol.L}^{-1}\) et \(C_{\textrm B,0} = 0 \textrm{ mol.L}^{-1}\).