Conclusion
L'approche de la liaison de valence est utile pour décrire qualitativement les liaisons « métal-ligand » pour une majorité de complexes de coordination. Elle permet de justifier qualitativement et dans certains cas quantitativement leurs propriétés. Cependant, dans certains cas, pour être en accord avec l'expérience, il est nécessaire de modifier la répartition électronique des orbitales \(d\) et donc d'enfreindre la règle de Hund. On peut donc se poser la question suivante : Est-ce que l'hypothèse selon laquelle les cinq orbitales \(d\) ont même énergie est valable ?
Nous pouvons prendre en considération de façon plus intuitive les interactions qui existent entre les orbitales \(d\) de l'ion métallique central et les ligands coordinateurs. Nous allons montrer comment les ligands perturbent, selon différentes modalités, les diverses orbitales \(d\) et la disposition spatiale des ligands. Cette nouvelle description des interactions « métal-ligand » est celle de l'approche du champ cristallin, et fait l'objet d'une autre ressource.