Définition et réalisation

Un miroir plan est une surface plane, polie et réfléchissante.

Dans l'Antiquité, on réalisait des miroirs[1] en métal poli (or, argent, bronze).

Au XVe siècle, on commença à fabriquer des miroirs en verre rendu réflecteur par une couche d'amalgame d'étain (tain). On utilisa ensuite une couche d'argent déposée chimiquement.

Aujourd'hui, on réalise facilement des miroirs en vaporisant une couche métallique (Ag, Al, Cr, Au) ou diélectrique (cryolithe, sulfure de Zinc) dans le vide moléculaire sur des surfaces polies.

Si l'on appelle n l'indice du milieu constituant le miroir, le pouvoir réflecteur, pour une réflexion vitreuse sous incidence normale, est :

\(\mathrm R = \Big(\frac{\mathrm n-1}{\mathrm n+1}\Big)^2~\approx~0,04\) pour \(\mathrm n=1,5\)

alors que le pouvoir réflecteur est \(\mathrm R=0,9\) pour un dépôt d'argent ou de \(\mathrm R=0,88\) pour un dépôt d'aluminium.

Les dépôts métalliques qui servent de réflecteur sont oxydables, c'est pourquoi ils sont souvent protégés par une couche de vernis ou un dépôt de silice (transparente).

Soit SI un rayon arrivant sur un miroir M. Le point I où le rayon rencontre le miroir est le point d'incidence. Menons au point I la normale IN au miroir. Le plan SIN est le plan d'incidence. Au rayon incident SI correspond un rayon réfléchi IR. L'angle SIN = i est l'angle d'incidence; l'angle NIR = r est l'angle de réflexion.