Longue-vue

C'est une lunette astronomique d'assez faible grossissement[1] (de 15 à 30) dans laquelle le redressement de l'image[2] est obtenu à l'aide d'un système de lentilles appelé véhicule ; l'ensemble véhicule+oculaire constitue un oculaire terrestre.

Nous avons représenté le cas simple de la lunette de Kepler où le véhicule est une lentille convergente placée entre l'objectif et l'oculaire dans une position telle que son point antiprincipal objet coïncide avec le foyer image[3] \(F'_{\mathit1}\) de l'objectif. L'image objective \(A_{\mathit1}B_{\mathit1}\) est remplacée par une image \(A'_{\mathit1}B'_{\mathit1}\) égale à \(A_{\mathit1}B_{\mathit1}\) et droite par rapport à l'objet[4]. Cette image est observée à l'aide d'un oculaire ordinaire. Si \(~\varphi~\) est la distance focale[5] de ce véhicule simple l'instrument est allongé de \(~4\varphi~\) par rapport à la lunette sans véhicule tandis que le grossissement reste égal à : \(~\frac{f_{\mathit1}}{f_{\mathit2}}\)

On emploie de préférence un oculaire terrestre formé de 4 lentilles ( par exemple l'oculaire de Dollond représenté ci-dessus).

Le grossissement des longues-vues est celui de la lunette sans véhicule \(f_{\mathit1}/f_{\mathit2}\) multiplié par le grandissement[6] du véhicule qui est en général peu différent de 1.