Les hépatiques
La morphologie des hépatiques est variée. Chez certaines espèces le gamétophyte est comme celui des mousses constitué de tiges munies d'appendices foliaires chlorophylliens comme c'est le cas chez cette espèce du genre Frullania. (photo MPA)
Chez d'autres espèces, le gamétophyte aurait subit une évolution régressive. Il est alors constitué d'une lame chlorophyllienne ramifiée par dichotomie. On parle alors de cormus thalloïde à cause de la ressemblance de ces hépatiques avec certaines algues vertes. C'est le cas de cette hépathique du genre Riccia... (photo MPA)
...mais aussi pour Marchantia polymorpha. Chez cette espèce, le cormus est constitué de lames chlorophylliennes rampantes surmontées de chapeaux dressés à l'extrémité d'un pédoncule : les archégoniophores ou anthéridiophores au sein desquels se différencient les gamétanges. (photo MPA)
Sur les lames chlorophylliennes se développent des corbeilles à propagules. Les propagules sont formées de quelques cellules. Disséminées, elles assurent la multiplication végétative de l'espèce. (photo PG)
Les archégoniophores présentent des digitations, les anthéridiophores en sont dépourvus. (photo PG)
Au niveau de la face supérieure des anthéridiophores se développent les gamétanges mâles ou "anthéridies", contenant les gamètes mâles nageurs ou "anthérozoïdes". (photo MPA)
Chez certaines hépatiques à cormus thalloïde (type Marchantia polymorpha), il se développe à la face inférieure de sorte de "chapeaux" ou "archégoniophores" du gamétophyte femelle.
Ils sont constitués d'un ventre, d'un col dirigé vers le bas et d'un gamète femelle unique non disséminé : l'oosphère. (photo PG)
Après fécondation de l'oosphère, le zygote diploïde se développe en parasite sous l'archégoniophore et génère le sporophyte diploïde ou "sporogone" réduit à un simple sporange muni d'un court pédicelle : le suçoir. Après méiose de son contenu, il libérera les spores méiotiques. (photo MPA)