Deuxième application : stabilité ou médiamutation
Le cas contraire de la dismutation est obtenu en inversant le sens de la flèche :
\(\textrm B+\textrm B\gets\textrm C+\textrm A\)
Ceci est traduit par deux situations concrètes :
Si on met l'espèce \(\textrm B\) seule en solution, elle ne se décompose pas (stabilité).
Si on met un mélange de \(\textrm A\) et \(\textrm C\) en solution, on a réaction de \(\textrm A\) sur \(\textrm C\) pour obtenir \(\textrm B\) (médiamutation).
Sur cette figure la configuration est l'inverse de celle proposée précédemment. Cette fois-ci la pente entre \(\textrm A\) et \(\textrm B\) est plus faible que la pente entre \(\textrm B\) et \(\textrm C\). Donc \(E°\textrm{(B/A)}<E°\textrm{(C/B)}\). Le point \(\textrm B\) est situé en dessous de la droite hypothétique qui rejoint \(\textrm A\) et \(\textrm C\).
On a la configuration suivante :
\(\textrm C+\textrm A\to\textrm B+\textrm B\)
ou encore \(\textrm{Ox2}+\textrm{Red1}\to\textrm{Ox1}+\textrm{Red2}\)
On peut donc former \(\textrm B\) à partir de \(\textrm C\) et \(\textrm A\), c'est la médiamutation (inverse de la dismutation). Cela signifie également que le composé \(\textrm B\) est stable dans les conditions choisies.