Appareillage R.M.N.
L'appareillage RMN permet de mettre en oeuvre les propriétés physiques énoncées précédemment.
On dispose :
d'un aimant à l'origine du champ Bo. Il s'agit d'un électro-aimant constitué d'un solénoïde alimenté par un courant continu c-c stabilisé. Lors du passage du courant, l'élévation de température (par effet Joule) de l'aimant nécessite également la mise en place d'un circuit de refroidissement de l'aimant. Ce circuit de refroidissement n'est pas mentionné sur ce schéma. Pour des champs importants (à partir de 2 Tesla), on a recours à des cryoaimants utilisant des bobines supraconductrices refroidies à l'hélium liquide. On ne voit plus alors la bobine qui est insérée dans un énorme vase de Dewar, pour ces matériels B0 est vertical.
d'un émetteur-récepteur de radiofréquences RF. Cet émetteur est constitué d'une bobine alimentée par un courant alternatif (de fréquence égale à la fréquence de Larmor). Après l'impulsion, cette bobine est utilisée en récepteur pour capter le F.I.D.
d'une bobine de découplage. Cette bobine, analogue à celle constituant l'émetteur-récepteur RF permet de réaliser des expériences de double irradiation, servant entre autres à supprimer des couplages spin-spin (expérience de découplage). Nous verrons ce type d'expérience en spectroscopie de RMN du 13C.
d'un ordinateur. Cet ordinateur est couplé à l'émetteur-récepteur et aux différents éléments constitutifs de l'appareillage RMN. Il est à la fois chargé de piloter le spectromètre, de stocker les F.I.D., d'assurer les transformations de Fourier et de gérer la table traçante.
d'une table traçante. Ce dernier élément permet l'obtention du spectre sur support papier.