Les différentes échelles
L'échelle de Mulliken
Cette échelle se base sur les valeurs de l'énergie d'ionisation et de l'affinité électronique.
L'électronégativité \(\chi_\textrm M\), dans cette échelle, est alors définie comme la moyenne de ces deux grandeurs à un coefficient multiplicateur près :
\(\mathbf{\chi_\textrm M=k(I+A)}\)
L'échelle de Pauling
Cette échelle s'appuie sur les valeurs des énergies de liaisons simples.
Dans une molécule de type \(\textrm{AB}\), l'énergie de liaison \(D(\textrm{AB})\) n'est pas la moyenne des énergies de liaison des molécules \(\textrm A_2\) et \(\textrm B_2\) (\(D(\textrm A_2)\) et \(D(\textrm B_2)\) respectivement). Cette différence est attribuée à la différence d'électronégativité des atomes \(\textrm A\) et \(\textrm B\). On écrit :
\(\mathbf{\Delta=D(\textrm{AB})-\sqrt{D(\textrm A_2).D(\textrm B_2)}}\) et \(\mathbf{\mid\chi_\textrm P(\textrm B)-\chi_\textrm P(\textrm A)\mid=\sqrt\Delta}\)
L'échelle de Pauling nécessite une référence arbitraire qui est l'électronégativité du fluor :
\(\chi_\textrm P(\textrm F)=4\)
L'échelle de Allred et Rochow
Cette échelle est basée sur l'attraction effective que subissent les électrons périphériques de l'atome. Elle fait appel aux charges effectives \(Z^*\) de la couche externe. Il vient :
\(\mathbf{\chi_\textrm{AR}=\textrm{0,36}.\frac{Z^*+\textrm{0,65}}{r^2}+\textrm{0,74}}\)
\(r\) est le rayon covalent de l'atome exprimé en Angström.
Le tableau ci-dessous rassemble les valeurs d'électronégativité des éléments du tableau périodique dans les échelles de Pauling et de Allred et Rochow (hors actinides et lanthanides).
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L'échelle utilisée classiquement est celle de Pauling.