Conventions
Dans la gamme des fréquences pour laquelle nous allons étudier les réseaux, on peut appliquer l'approximation des régimes quasi-stationnaires. Dans ce cas, les variations de courant sont suffisamment lentes pour que, si plusieurs dipôles[1] sont montés en série, l'intensité[2] du courant à travers ces dipôles, à un instant donné, soit la même partout. Avec cette approximation, les lois s'appliquant aux courants et tensions continus restent applicables en régime sinusoïdal, pour les valeurs instantanées.
Le courant circulant alternativement dans un sens et dans l'autre, un des deux sens est choisi arbitrairement pour représenter l'intensité par une flèche dans une branche du réseau. Les autres sens d'intensités sont déduits par continuité comme en régime continu permanent.
Pour les dipôles passifs, la tension est représentée par une flèche en sens inverse : c'est la "convention récepteur".
Pour les dipôles actifs fonctionnant en générateurs, c'est à dire imposant le sens du courant dans la branche à laquelle ils appartiennent, on utilise la "convention générateur" dans laquelle les flèches représentant le courant et la tension sont orientées dans le même sens.
Convention générateur
Les grandeurs constantes seront notées en majuscules, les grandeurs fonctions du temps en minuscules, sauf exception signalée.