Représentation des densités radiales pour les orbitales des trois premières couches

D'un clic sur votre musaraigne, l'animation ci-dessous vous révèlera l'allure des densités radiales pour les orbitales des trois premières couches.

Remarque

  • Pour les orbitales de type \(\textrm s\) de nombre quantique secondaire \(\textrm l=0\) qui ne varient qu'avec \(\textrm r\) et sont donc constantes sur des sphères de rayon donné, on peut montrer que :

\(\mathrm{D_{n 0}(r)=4.\pi.r^2.\mid\Psi_{n 0 0}\mid^2}\)

Autrement dit, la densité de probabilité de présence sur la sphère de rayon \(\mathrm{r}\) est égale à la densité en un point de la sphère multipliée par la surface de la sphère...

  • La densité radiale procédant d'une intégration sur les angles, ce n'est pas une propriété ponctuelle. Ainsi, en \(\textrm r=0\) , la densité radiale \(\mathrm{D_{1\textrm s}}\) d'une orbitale \(1\textrm s\) s'annule alors que la densité volumique de probabilité de présence \(\mid\Psi_{1\textrm s}\mid^2\) est maximale : une densité non nulle sommée sur une sphère de rayon nul (et donc de surface nulle) donne zéro. Pour avoir une chance de trouver l'électron, il faut chercher "quelque part".