Introduction
Lorsque la graine est arrivée à maturité, elle contient :
un embryon a priori susceptible de se développer en une nouvelle plante,
des réserves emmagasinées dans des tissus, variant selon les types de graines (principalement dans l'embryon lui-même ou dans l'albumen),
des téguments protecteurs (parfois doublés par le péricarpe du fruit).
Dans les régions où le climat est marqué par des saisons tranchées, la graine permet la survie de la nouvelle génération pendant la mauvaise saison. Dans les pays de la zone tempérée, elle permet de passer l'hiver.
Pour celà, elle doit résister à la sécheresse et au froid. Certaines caractéristiques physiologiques lui permettent cette résistance. En particulier, elle est très deshydratée. Celà lui permet de rester en vie ralentie et lui donne des propriétés de grande résistance et de grande longévité. Mais, plus encore, certains phénomènes d'inhibition et de dormance lui permettent de résister mieux aux variations aléatoires des facteurs du milieu.
C'est sur le plan métabolique que les changements les plus importants interviennent. En effet, s'ajoutant à sa fonction protectrice, la graine remplit également le rôle de "garde-manger" grâce aux substances de réserve qu'elle accumule au moment de sa formation, soit dans l'albumen, soit directement dans les cotylédons.
L'évènement principal assumé par la plantule consiste en la synthèse des premières molécules de pigments chlorophylliens. En même temps que les réserves s'épuisent, la présence d'un stock de chloroplastes significatif fait passer ainsi l'organisme d'un mode de vie hétérotrophe à un mode de vie autotrophe.
Après avoir étudié les mécanismes impliqués dans la germination de la graine, les diverses sortes de plantules seront décrites.
Liste des chapitres :
Conditions et germination
Inhibitions tégumentaires et dormances
Lumière et photosensibilité
Contrôle hormonal et mobilisation des réserves
Différents types de plantule