Rayon atomique

Notion assez floue, le rayon atomique \(r_A\) peut-être défini comme correspondant à la distance du noyau à laquelle la probabilité de présence des électrons de valence est maximale. Il est donc fortement dépendant de la valeur du nombre quantique principal \(n\) (voir figure ci-dessous) et croît avec elle. Ceci est d'ailleurs fort bien prévu par le modèle planétaire de Bohr.

Figure 2

Densité de probabilité électronique radiale pour les orbitales 1s, 2s et 3s, permettant de définir les rayons atomiques associés.

Il en résulte que le rayon \(r_A\) augmente dans une colonne avec \(Z\) (donc \(n\)). Par contre, il diminue dans une même période (\(n\) est constant mais \(Z^*\) augmente), car la force d'attraction exercée par le noyau sur les électrons de valence augmente, ainsi que le montre la figure ci-dessous.

Figure3. Evolution du rayon atomique en fonction du numéro atomique

Lorsque l'atome est lié à un autre atome, la disposition du nuage électronique est fortement modifiée par la liaison. Suivant la nature de celle-ci, on définit un rayon covalent, ionique ou métallique, plus à même d'expliquer ou de prévoir l'évolution des distances interatomiques et l'énergie de liaison.