Liaisons faibles
Comme mentionné précédemment, les édifices moléculaires peuvent être liés entre eux par des forces qui ne sont ni ioniques, ni métalliques, ni covalentes, et qui sont généralement moins fortes d'un ou deux ordres de grandeur en énergie. Ce sont les forces d'attraction intermoléculaire, dont on distingue quatre types principaux :
les forces de Debye, résultant d'interactions « dipôle - dipôle »,
les forces de Keesom, résultant d'interactions « dipôle - dipôle induit »,
les forces de London ou de dispersion, résultant de l'interaction entre deux molécules polarisables, dont les fluctuations de densité de charge électronique suscitent des attractions « dipôle induit - dipôle induit »,
les liaisons hydrogène ou liaisons \(\textrm H\), qui sont plus fortes que les précédentes (\(\frac{1}{10}^{\textrm{ème}}\) d'une liaison covalente), et qui reposent sur les fortes charges partielles portées par des groupements \(\textrm{HF}\), \(–\textrm{OH}\), \(–\textrm{NH}\), \(\textrm{NH}_2\). Il y a à la fois interaction électrostatique et un léger recouvrement d'orbitales moléculaires.
Ce sont ces forces qui permettent d'estimer les points de fusion et les énergies associées pour les composés moléculaires.