Tracé du portrait de phases : Points stationnaires
Considérons un système non linéaire en dimension 2
\(\displaystyle{\left\{\begin{array}{ll}x'=f(x,y) \\ y'=g(x,y)\end{array}\right.}\)
vérifiant les hypothèses du théorème d'existence et d'unicité.
On rappelle qu'on appelle point stationnaire[1] un point \(M(x0,y0)\) tel que \(f(x0,y0) = 0\) et \(g(x0,y0) = 0\) : la solution passant par un tel est la solution constante \(x(t) = x0\), \(y(t) = y0\).
Les points stationnaires sont à l'intersection de l'isocline horizontale et de l'isocline verticale.
Exemple : Exemple 1
Les points stationnaires du système
\(\displaystyle{\left\{\begin{array}{ll}x'=y^2-x \\ y'=x-2y+3\end{array}\right.}\)
sont \(A(9, 3)\) et \(B(1, -1)\).
Exemple : Exemple 2
Les points stationnaires du système
\(\displaystyle{\left\{\begin{array}{ll}x'=\sin x \\ y'=2\sin y\end{array}\right.}\)
sont les points de coordonnées \((x=k\pi,y=m\pi)\) où \(k\) et \(m\) sont des entiers. Ces points sont aux sommets d'un quadrillage régulier du plan.
On remarque que le dessin des trajectoires autour de ces points stationnaires ressemble, localement, pour certains à celui d'un col[2], pour les autres à celui d'un noeud[4].
Vous pouvez voir, dans la partie OBSERVER, comment on peut prévoir dans la plupart des cas l'allure des trajectoires d'un système quelconque au voisinage d'un de ses points critiques.