Contraintes

Les contraintes techniques d'un spectromètre l'IR Dans le cadre de ce cours, nous n'aborderons pas une description complète d'un spectromètre d'absorption IR d'autant que des techniques plus récentes telle l'IRTF (Infrarouge à transformées de Fourier) sont en passe de remplacer à terme les techniques plus anciennes. Notre propos ici est de décrire les problèmes principaux que pose cette spectroscopie.

Pour toute spectroscopie, l'un des question principale est posée par la transparence des supports ou porte échantillon vis à vis de la gamme d'onde étudiée. En effet en colorimétrie le verre, transparent à nos yeux, l'est bien aussi pour la lumière visible. Mais il ne l'est ni pour la lumière UV (essayer de bronzer derrière une vitre !) ni pour l'IR puisque les différentes liaisons constitutives du matériau absorbent dans le domaine propre aux composés organiques. On utilise pour contourner le problème des sels associant des atomes assez lourds dont les fréquences d'absorptions sont nettement plus basses que celles des composés organiques (qui, dans la plupart des cas, associent de l'hydrogène et des éléments de la seconde période). Ainsi les supports d'échantillons, mais aussi le matériel optique utilisé dans ces appareils est fabriqué à partir de cristaux de \(\textrm{NaCl}\), de \(\textrm{KBr}\), et même pour descendre encore plus bas en fréquence de cristaux d'iodure de césium ! Il apparaît de ce fait, que l'ennemi numéro un de la spectroscopie IR est l'eau, ou de façon plus générale l'humidité compte tenu du caractère hygroscopique important des halogénures d'alcalin.

La source de radiation IR est facilement obtenue à l'aide d'une lampe à incandescence et les détecteurs peuvent s'imaginer sur le principe des photopiles.