Ethers

Cas des éthers

Pour les éthers aliphatiques \(\textrm{R-O-R'}\), mis à part les bandes classiques attribuables au(x) groupe(s) \(\textrm R et \textrm{R'}\), on observe essentiellement des vibrations d'élongation de la laison \(\textrm{C-O}\), situées entre 1150 et 1000 \(\textrm{cm}^{-1}\). On peut observer une analogie avec les \(\textrm{C-O}\) des alcools (type primaire, secondaire ou tertiaire) si les groupes \(\textrm R et \textrm{R'}\) sont nettement différents. En revanche, pour des groupes R et R' voisins et en particulier pour \(\textrm{R = R'}\) (cas des éthers symétriques), il y a lieu de prendre en compte le couplage des deux vibrateurs \(\textrm{C-O}\) qui conduit à des vibrations symétrique et asymétrique. En conclusion, pour les éthers, il est très risqué de vouloir étendre les performances de l'attribution fine de l'environnement du carbone fonctionnel vu précédemment pour les alcools.

Pour les éthers aromatiques et éthylèniques, la limite supérieure de de la plage s'étend jusque \(1250 \textrm{cm}^{-1}\) du fait du caractère pi partiel de la liaison \(\textrm{C-O}\).

Notons que le groupe méthoxy \(\textrm{CH}_3\textrm{-O}\) se caractérise également par une bande d'élongation fine vers \(2820-2850 \textrm{cm}^{-1}\) (\(3,5 \mu\textrm m\)) qui se distingue parfaitement des autres élongations \(\textrm{>CH-}\), \(\textrm{-CH2-}\) et \(\textrm{-CH3}\).