Exemple du phosphore

La situation est similaire à celle observée pour les couplages \(J^1\textrm{H-}^{19}\textrm F\).

Ces couplages \(J^1\textrm{H-}^{31}\textrm P\) ont des valeurs absolues plus importantes que les valeurs observées pour les couplages équivalents entre protons.

A noter en plus, l'existence d'un couplage \(\textrm{}^2J^1\textrm{H-}^{31}\textrm P\) lorsque la molécule contient un hydrogène directement lié au \(\textrm{}^{31}\textrm P\).

Dans ces deux exemples, on peut voir un couplage \(\textrm{}^1J^1\textrm{H-}^{31}\textrm P\), un couplage \(\textrm{}^2J^1\textrm{H-}^{31}\textrm P\) et un couplage \(\textrm{}^3J^1\textrm{H-}^{31}\textrm P\).

Le \(\textrm{(CH}_3\textrm{-O)}_2\textrm{P(O)CH}_3\) diméthyl méthyl phosphonate, présente les deux couplages \(\textrm{}^2J\) et \(\textrm{}^3J\) simultanément.

Les méthyles sortent sous forme de doublets et présentent des constantes de couplages différentes. On retrouve le couplage \(\textrm{}^3J\) dans le \(\textrm{(CH}_3\textrm{-O)}_2\textrm{HP(O)}\) et en plus le couplage \(\textrm{}^1J\) entre le proton attaché au \(\textrm P\) et ce noyau \(\textrm P\). Ce couplage est de l'ordre de 700 Hz ! Cela explique que l'on observe une intégration de \(\frac{1}{2}\) pour chacun des deux petits signaux...

Dans cet exemple, on peut voir un couplage \(\textrm{}^{3}J^1\textrm{H-}^{31}\textrm P\).

On observe un doublet pour les six méthyles \(\textrm{CH}_3\textrm-\) isochrones de l'hexaméthylphosphoramide.

Idem ici, on peut voir un couplage \(\textrm{}^{3}J^1\textrm{H-}^{31}\textrm P\).

On observe un quintuplet pour le méthylène \(\textrm{-CH}_2\textrm-\) du triéthylphosphate, ce qui indique que dans ce cas la valeur du couplage vicinal \(\textrm{}^3J^1\textrm{H-}^1\textrm H\) est égale à celle du couplage vicinal \(\textrm{}^{3}J^1\textrm{H-}^{31}\textrm P\).