Evolution du rayon atomique

La figure ci-dessous donne l'évolution du rayon cristallographique en fonction du numéro atomique. Les autres définitions du rayon atomique donnent lieu au même type de figure.

Évolution du rayon cristallographique en fonction du numéro atomique

Dans une période, la couche externe reste la même. L'écran majoritaire provient des électrons internes dont le nombre reste le même tout le long de la période. L'écran est donc a peu près identique sur une ligne. La charge du noyau \(+Z\textrm e\) croît continument le long de la période et la charge effective résultante augmente donc avec le numéro atomique.

Il y a donc globalement une augmentation de l'attraction exercée sur les électrons externes et une réduction de la taille de l'atome le long de la période de gauche à droite.

On observe cependant des irrégularités lors du passage du bloc \(\textrm d\) au bloc \(\textrm p\), visibles sur la courbe ci-dessus à partir de la troisième période.

Ces irrégularités reflètent la stabilisation des couches externes \(\textrm s\) des métaux de transition dues au faible écran qu'elles subissent de la part des électrons \(\textrm d\) de valence. Ces orbitales \(\textrm s\) externes possèdent une partie interne qui ne subit pas l'écran des électrons \(\textrm d\).

Irrégularités

Dans une colonne, le passage d'un élément à celui situé juste au dessous se traduit par l'augmentation d'une unité du nombre quantique principal de la couche externe. De plus l'augmentation du nombre d'électron internes va de pair avec celle du numéro atomique. Il y a approximativement compensation des effets d'attraction et de répulsion qui se traduit par une faible variation de la charge effective en comparaison d'un effet plus important du au changement de couche externe. Cette couche externe devient de plus en plus diffuse au fur et à mesure que l'on descend dans la colonne.

La taille de l'atome augmente dans une colonne de haut en bas.

On a représenté ci-contre les rayons covalents connus des éléments pour donner une idée de l'évolution de cette propriété dans la classification.

Rayons covalents connus des éléments