Le poids relatif des formules covalentes et ioniques

Evidemment, dans une liaison aussi éminemment covalente que la liaison \(\textrm H-\textrm H\), on s'attend à ce que le coefficient des fonctions ioniques soit bien plus faible que celui de la configuration covalente. Cependant, on trouve qu'à la distance internucléaire d'équilibre le rapport des deux coefficients est loin d'être négligeable :

\(\frac{c_\textrm{ionique}}{c_\textrm{covalent}}\approx\textrm{0,25}\)

Ce résultat est plutôt embarrassant dans la mesure où il indique que la prise en compte de formes ioniques en proportions importantes est nécessaire pour obtenir une description satisfaisante de la liaison. S'il faut, pour \(\textrm H_2\), aller au delà du simple schéma de Lewis, symbolique de la fonction covalente de Heitler et London, on peut s'attendre à des difficultés de représentation et d'interprétation quasi-insurmontables dans des molécules plus complexes.

mais tout n'est pas perdu ...