Couplages à deux OA

Les diatomiques homonucléaires sont de la forme \(\textrm A_2\). On note \(\textrm A1\) et \(\textrm A2\) les deux atomes.

Dans un but de simplification, on considère tout d'abord que les orbitales moléculaires peuvent être simulées par des combinaisons de deux orbitales atomiques (une sur chaque atome). On se limite aussi aux diatomiques des éléments de la première et seconde ligne de la classification, de \(\textrm H_2\) à \(\textrm{Ne}_2\).

Les types de symétrie autorisés imposent alors d'utiliser le même type d'OA dans les combinaisons linéaires. Ainsi par exemple, l'orbitale \(1\textrm s\) d'un atome ne peut se combiner qu'avec l'orbitale \(1\textrm s\) de l'autre atome.

De plus, pour respecter les symétries autorisées, les coefficients LCAO doivent être égaux ou opposés. On écrit alors une OM sous la forme :

\(\mathbf{\phi_\pm=\textrm N.(\chi_{\textrm A1}\pm\chi_{\textrm A2})}\)

\(\textrm N\) est la constante de normalisation de l'orbitale moléculaire.

La combinaison en phase ou en opposition de phase des orbitales atomiques conduit alors à des effets d'interférence constructive ou destructive qui se manifestent dans la zone de recouvrement des OA, c'est-à-dire sur la liaison.

Les combinaisons stabilisées sont celles qui conduisent à une interférence constructive.