Lignes isobares

Les lieux des points pour lesquels \(p_{\textrm O_2}\) est constante sont des droites passant par l'origine (\(T=0\)), et de pente \(R\ln(p_{\textrm O_{2, \textrm{eq}}})\).

Ainsi, en cherchant les intersections des droites isobares avec les droites d'équilibre, on trouvera en abscisse la température maximale de stabilité d'un métal, ou température limite de réduction : en-deçà de cette température, le métal est oxydé ; au-delà de cette température, c'est l'oxyde qui est réduit.

Diagramme d'Ellingham - Lignes isobares

On peut donc comparer la stabilité relative de différents oxydes. Le diagramme de la figure ci-dessous indique par exemple que, sous \(p_{\textrm O_{2, \textrm{eq}}}\approx10^{-14} \textrm{atm}\), le cuivre métallique est obtenu à une température plus basse que le nickel. C'est donc un métal plus facile à préparer ; et d'ailleurs il existe à l'état natif.

Comparaison de la stabilité relative des différents oxydes