Courbe d'intégration

Lorsqu'un spectre comporte plus d'un pic, il semble que les hauteurs de ceux-ci sont liés au nombre de protons associés à chaque signal.

Par exemple, dans ce spectre, on constate que l'un des signaux a une hauteur environ quatre fois supérieure à celle de l'autre. Ce rapport n'est pas fortuit ; en effet, le signal vert est associé à 8 protons, alors que le signal orange est associé à 2 protons seulement.

En fait, ce ne sont pas les hauteurs mais les SURFACES des pics qui sont liées au nombre de protons associés à chaque signal...

En toute rigueur, il n'est pas légitime d'opposer les hauteurs de signaux, on se doit de comparer leurs surfaces ou intégrations, ce qui est aisément réalisable avec un spectromètre R.M.N. sous forme d'une courbe d'intégration, figurée en blanc.

Le rapport des surfaces des 2 pics est égal à 8 divisé par 2 = 4.

Bien que les pics enregistrés soient en réalité des courbes, nous continuerons à les représenter par des traits pour la commodité et la clarté des dessins des spectres. N'oubliez pas de même que, bien qu'ils puissent être fins, les pics ont une certaine largeur à la base.

Retenez que la courbe d'intégration permet de mesurer la surface de chacun des pics. Cette surface est directement proportionnelle au nombre de protons qu'elle caractérise.

Dans le cas présent, ces surfaces sont dans le rapport 2, 4, 12, ou 1, 2, 6.

Intégration :

Le signal orange correspond aux deux \(\textrm{OH}\), soient 2 \(\textrm H\), le signal vert aux deux \(\textrm{CH}_2\), soient 4 \(\textrm H\) et le violet aux quatre \(\textrm{CH}_3\), soient 12 \(\textrm H\).