Aldéhydes

Les aldéhydes ont une décomposition assez voisine de celle cétones, exception faite du comportement de la liaison \(\textrm{(CO)-H}\) et du groupement fonctionnel lui même (masse 29u pour \(\textrm{COH}\)).

Notez pour les mêmes masses la présence de fragments correspondants aux alcanes, cétones et aldéhydes...

Le pic parent est peu intense pour les aldéhydes portés par des chaînes linéaires et saturées. Le H terminal est aisément perdu (coupure en \(\alpha\) du \(\textrm{C=O}\)) et donne un P- 1 (notable pour les aldéhydes conjugués comme les aldéhydes aromatiques) ; on voit aussi bien entendu, la coupure \(\beta\) qui pour \(\textrm{R-CH}_2\textrm{-(CO)-H}\) donne un ion 43 (de même masse que l'ion produit par la coupure \(\alpha\) des méthylcétones (\(\textrm{CH}_3\textrm{-CO}\)) ou le propyle !) et un autre ion, plus intense parfois, le 44 issu d'un réarrangement de Mac Lafferty si la longueur de la chaîne R le permet.

Exemples :

Pour les aldéhydes aromatiques, on voit un P - 1 notable ainsi qu'un P - 29 issus de la stabilisation de la charge sur le cycle aromatique.