Cas d'une symétrie sphérique
Une distribution de charges sources a une symétrie sphérique si la densité de charges en un point \(M\) est uniquement fonction de la distance \(r\) à un centre \(O\) et non pas de la direction \(\overrightarrow{OM}\).
Exemples :
sphère métallique chargée en surface
nuage de charges sphérique de densité volumique \(\rho = \mathrm{constante}\)
nuage de charges sphérique de densité volumique \(\rho = f(r)\)
par symétrie le champ est radial
La surface de Gauss la plus adaptée est une sphère centrée sur \(O\) et passant par le point d'étude \(M\) (celui-ci peut être intérieur ou extérieur à la source)
point d'étude extérieur à la source
point d'étude intérieur à la source
3.
le flux s'exprime simplement \(\Phi = \oiint_{S_g} \vec E . \mathrm d \vec S\).
En effet : \(\vec E\) et \(\mathrm d \vec S\) sont colinéaires. Donc le flux \(\Phi\) se réduit à :
\(\Phi = \oiint_{S_g} \vec E . \mathrm d \vec S = \oiint_{S_g} E ~ \mathrm d S\)
\(E\) est le même en tout point de \(S_g\) par symétrie et peut donc être sorti de l'intégrale
\(\Phi = \oiint_{S_g} \vec E . \mathrm d \vec S = E~\oiint_{S_g} \mathrm d S = E~S_g\)
or l'aire totale de la surface de Gauss \(~S_g = 4 \pi r^2~\) donc \(~\Phi = E . 4\pi r^2\)
Il ne reste plus qu'à évaluer la charge intérieure au volume délimité par \(S_g\) suivant la distribution considérée. Le théorème de Gauss permet alors de déterminer l'amplitude du champ \(E\) en écrivant :
\(\Phi = E . 4\pi r^2 = \frac{Q_i}{\epsilon_0}\)